Constituer sa trousse à outils : des dictionnaires de base
Un traducteur, surtout s’il travaille en freelance, doit pouvoir réaliser des traductions dans une grande variété de domaines. Il est donc important de se constituer une solide base de dictionnaires généralistes. Pour la paire anglais-français, vous aurez besoin de :
Un dictionnaire unilingue d’anglais. Oxford University Press ou encore HarperCollins proposent une série de dictionnaires de référence, plus ou moins approfondis, plus ou moins chers, en version papier ou en version électronique. À noter, les versions CD permettent parfois de bénéficier de petits plus, comme un thésaurus, qui vous donne accès à des listes de synonymes et d’antonymes.
Un dictionnaire de français. Larousse ou Robert : chacune de ces deux maisons a ses fans. Là aussi, vous avez le choix : dictionnaire, encyclopédie, dictionnaire encyclopédique, illustré ou non, version CD, version à télécharger… Les deux dictionnaires phares de ces maisons, le Petit Larousse et le Petit Robert, sont réédités chaque année : si vous acquérez leur version multimédia, on vous proposera une mise à jour annuelle à des prix préférentiels.
Des dictionnaires bilingues. Bien qu’il ne faille pas s’y fier aveuglément, de bons dictionnaires bilingues facilitent la vie du traducteur. A côté du Grand Robert&Collins qui fait l’unanimité parmi les ouvrages généralistes, les traducteurs peuvent également se constituer sur leur navigateur Internet une bibliothèque de favoris regroupant les dictionnaires en ligne les plus usités : parmi eux, Termium, banque de données canadienne accessible gratuitement depuis peu (http://www.btb.termiumplus.gc.ca/site/termium.php?lang=fra&c), et le Grand dictionnaire terminologique (www.granddictionnaire.com), édité par l’Office québécois de la langue française. Attention, ce sont des produits canadiens : les termes proposés peuvent ne pas convenir à une traduction en français de France. Cela dit, leur existence est précieuse pour toutes les traductions techniques. Enfin, cette vue d’ensemble resterait incomplète sans une allusion à l’heureuse initiative de notre confrère René Meertens, le Guide anglais-français de la traduction (éd. Chiron), qui recense exclusivement les termes anglais dont la traduction est problématique, c’est-à-dire ceux auxquels ce blog consacre régulièrement des posts !