En mémoire de David Bowie : Héros du mur de Berlin

Lorsque la nouvelle de la disparition de la célèbre icône David Bowie a balayé le monde, de multiples hommages ont été rendus, notamment par le ministère allemand des Affaires étrangères qui a tweeté : « Adieu, David Bowie. Tu as maintenant rejoint les #Heroes. Merci d’avoir aidé à faire tomber le #mur. »

David Bowie s’était installé en 1976 à Berlin Ouest, ville isolée par la guerre froide, pour échapper à Los Angeles et à son ambiance rock and roll embrumée par la cocaïne. Après avoir quitté Hollywood, il a commencé par faire escale en Suisse avant de s’établir à Berlin, au-dessus d’un magasin de pièces automobiles dans un quartier d’immigrants turcs. En un an, il a sorti deux albums. Il produira deux ans plus tard un troisième album pour compléter sa trilogie berlinoise. Le morceau phare du deuxième album de Berlin, Heroes, coécrit par Brian Eno de Roxie Music, parlait d’une histoire d’amour vécue à l’ombre du mur de Berlin.

En 1987, David Bowie et d’autres artistes tels que Genesis et Eurythmics ont donné à Berlin un concert qui provoqua des émeutes de l’autre côté du mur, dans Berlin Est. « Heroes » était devenu l’hymne du désir de réunification de Berlin. Bien que David Bowie n’ait jamais vraiment appris l’allemand, il a sorti une version allemande de Heroes : Helden, puis une version française, Héros. Quelle que soit la langue, prenons un moment pour nous rappeler cette légende de la musique.


[Editor’s Note: This article originally appeared on our blog in English. From time-to-time we will translate our blogs into different languages or publish original features in foreign languages. The most appropriate colloquialism to describe why we would do this is “eating your own dogfood:” To show that what we advise and help our clients in doing, we at e2f also do ourselves.

It also serves to highlight a few salient tips about translating web documents into different languages. For instance, many of the links had to change, from English-language news articles and Wikipedia entries to French-language equivalents, where available. In a few cases where a suitable translation wasn’t located, we kept the original English-language link. Also, the English version embedded the English and German YouTube videos of “Heroes,” with a link to the French version. Here we instead embedded the English and French, with a link to the German. These examples show why localization is more than translation alone.

As a last comment, though the name “Peter Corless” shows on the byline, he only takes credit for writing the original English-language blog. Our staffer Eugenie deserves full credit for the French version. So often translation is the unsung, uncredited work of such hidden heroes, living in the shadows of their projects. Merci, Eugenie!]

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